De voyage en pays de Loire (6)...
Mardi 19.
Visite libre de la ville, côté rive gauche.
Estelle et moi rejoignons à pied à travers le parc
(pelouses sèches avec orchidées, lapins détalant sous les buissons)
et le long de la Maine,
le Musée des Beaux-Arts dans le logis Barrault :
2 heures de visite sans voir le temps passer ;
architecture ancienne et contemporaine se côtoient sans heurter le regard.
D’abord une partie historique dédiée au passé d’Angers,
puis la partie Beaux-arts proprement dite ;
une salle didactique consacrée aux œuvres spoliées en attente de leur propriétaire,
puis des tableaux de Watteau, Ingres, Fragonard et même un Henner
(pour les lecteurs/lectrices lointain(e)s,
c'est notre gloire locale ) …
sans oublier « la joconde angevine » de Lorenzo Lippi.
Petit tour à la cathédrale Saint-Maurice et déjeuner à « la ferme ».
L’après-midi débute par une visite guidée d’un ancien hôtel-Dieu,
son apothicairie, son cloître
et l’ensemble de tapisseries « le chant du monde » de Jean Lurçat .
Artiste aux talents multiples, il est impressionné par la tapisserie de l’Apocalypse.
Après la guerre, il entreprend « le chant du monde » ,
réplique moderne de celle du Moyen-Age.
De la destruction du monde par les guerres,
les bombardements atomiques,
il passe à la « résurrection » grâce à l’intelligence humaine,
la conquête de l’espace, la poésie,
le renouveau de la nature (d’où les papillons).
… Œuvres bien marquées par l’époque à laquelle elles ont été conçues !