Ce matin, je voulais  déposer qqs petits pois à Yolande qui m'est une aide précieuse auprès de maman ...
Elle habite au rez-de -chaussée d'un petit collectif ... un balcon en béton à 2 mètres du sol ...
Yolande est absente, no problem, je vais lui balancer le sachet par -dessus la murette du balcon ...
Jamais faire ça lorsqu'on a 2 choses dans la même main,
surtout lorsque le second objet est...
le trousseau clé/voiture !
Cling !
Le tout a atterri sur son balcon  !!!
trop haut pour y grimper sans support !
Grand moment de solitude !
J'entends une voix qui parle au téléphone ds l'appart d'à côté,
il fait beau, la fenêtre est ouverte ...
Je m'approche :" Coucou, madame... Je suis une copine de Yolande "
et lui raconte ma mésaventure ...
Ni une, ni deux, elle m'apporte une petite échelle,
 me la tient pendant que je grimpe,
j'enjambe le muret,
essaie de ne pas marcher sur un pot de fleurs ...
et j'ai pu repartir 5 minutes plus tard ...  

Je la souhaite,
à toutes et à tous,
belle,
sereine,
 riche de créations
et de petits bonheurs ...
avec la santé en prime !

Le lendemain,
petit déjeuner avec vue sur la tour Eiffel .

Pour les visites du jour, nous suivrons les conseils avisés de Nicole et Didier.
D'abord, le musée Jaquemart-Andre :
Un hôtel particulier de la fin du 19ème,
transformé en musée par le couple de propriétaires,
amateurs d'art.
Des pièces hautes de plafond, le mobilier d'époque,
un double escalier dans le jardin d'hiver,
des tableaux, des statues ...

En prime, une exposition temporaire
"Rembrandt intime":
tableaux et oeuvres graphiques
prêtés par d'autres musées ...

Pause-déjeuner sur la terrasse (couverte)
qui prolonge la somptueuse salle à manger :
simple, goûteux à un prix très abordable
(ah ! le choix des desserts !!!).
Puis nous sortons
dans l'avenue Haussmann
que nous prenons à contre-sens
(enfin en sens opposé
à l'endroit où nous voulions nous rendre).
Pas grave, nous retrouvons notre âme d'enfant
devant les vitrines animées des grands magasins !

Un petit tour dans le métro
et nous voilà entrain de descendre les escaliers du Trocadéro...

Là, je dois reconnaître que j'étais un peu présomptueuse :
un oeil , pour consulter maps,
l'autre pour admirer la perspective ,
le troisième (si,si !) pour les escaliers ...
 Et je l'avais bien vue, cette marche pourrie,
mais le temps que l'information atteigne et le cerveau et les pieds,
pouf ! j'étais par terre ... 
 Cracs sinistres ds le genou, le pied et la main ....
Plus de peur que de mal...
(en reprenant le train, arrêt à la pharmacie de la gare,
granules d'arnica)...
Et nous voilà au musée d'art moderne,
rétrospective Bernard Buffet...
Il paraissait, avec son épouse Anabelle,
dans les Paris-Match de ma jeunesse,
sa peinture est reconnaissable entre toutes.
Ni un optimiste, ni un gai luron,
il ne respire ni la sérénité, ni la joie de vivre le Bernard !

L'exposition, chronologique,
est complétée par un film
dans lequel s'expriment plusieurs de ses proches
à différentes étapes de sa vie :
pas vraiment conquise par ses tableaux,
je verrai cependant
ses oeuvres d'un autre oeil 
grâce à cette expo !

 Salon prétexte à une petite virée parisienne ...
Départ mercredi matin,
Estelle et moi
sommes dans la capitale en fin de matinée.
Traversée du pont Saint-Lazare,
aller-retour dans le jardin des Plantes :
les jardiniers tournent la terre des plate-bande,
les corvidés sans peur et sans reproche
retournent à leur suite les mottes sans se soucier des promeneurs.

Après ce bain de verdure, nous continuons vers l'Institut
du monde arabe :
nous choisissons une exposition temporaire
sur l'oasis de Biskra :
oasis du sud algérien
qui fut fort à la mode déjà au 19 ème siècle,
photos d'époque,
films en noir et blanc,
musique,
dépaysement garanti.
Puis montée sur le toit pour admirer la vue.

Une petite faim nous ramène vers le quartier latin.
Ensuite, c'est le moment de rejoindre la porte de Versailles
et le salon :
Certainement moins d'exposants que par le passé,
et des expositions minimalistes,
pas de quoi s'émerveiller...
Ceci dit, nous parcourons quand même plusieurs fois les allées,
ressortons à la nuit tombée ...
Rendez-vous chez la belle-soeur d'Estelle,
puis découverte d'un restau iranien ...

"Cité sur le blog de Katel
comme patch zéro d'une grande série
ayant servi d'amorce à une frénésie"

Sms pour le moins énigmatique
que m'a envoyé Nathalie S. début septembre ...

Découvrir qui est Katel
et en quoi je suis concernée : ici .

Et ça se concrétise là ...


C'est un ouvrage amorcé ici et là,
continué  ici et là,
exposé ici et surtout là :
il a beaucoup plu à une responsable de France patchwork,
il a ainsi paru dans la revue,
et a fait partie du stand de FP
dans divers salons textiles .

D'avoir des groupies à l'insu de son plein gré,
c'est quand même chouette ... 

Petite cité du Jura suisse ...
Un club actif de dames aux doigts agiles ...
Et de temps à autre
une expo à couper le souffle ...
C'était la semaine passée :

Belle journée
au carrefour européen du patchwork ...
Comme chaque année, avant midi,
nous grimpons
dans la navette temporaire
qui nous mène à la ferme auberge
pour la pause gourmande ...
Chaussée à voie unique,
bordée de pâtures encloses...
Devant nous, 2 vaches vosgiennes
baguenaudent et
barrent le passage.
Nous sentons notre chauffeur
mal à l'aise,
un peu tendu ...
Il klaxonne,
essaie d'avancer,
aucune réaction des bovidés ...
Même que deux autres débouchent
d'un petit chemin ...
Klaxon, petits pas de la voiture,
coup de fil au gérant de l'auberge pour lui signaler l'incident,
ça n'émeut pas les bovidés ...
Le chauffeur sort du véhicule,
tente de parlementer, nada !

Hopla, les mamies filles, on y va !
Point de paroles, mais des actes :
nous quittons la voiture,
des tapes sur les fesses
pour les inciter
à avancer sur quelques dizaines de mètres
 et
 "se garer"
dans un petit espace non clos.


Ouf ! La voie est libre !
Beau fou rire apéritif !  

Hier soir après 22 heures ...
Retour du club de patch ...
La route sinue entre les champs de maïs ...
Après un virage,
un gros ( très gros !) sanglier
s'apprête à se glisser entre les plants ...
Je pile,
 il change d'avis,
retraverse la chaussée,
inspecte la lisière...
décidément, ce n'est pas là qu'il voulait aller !
Il se met alors à trottiner en bord de route,
je le suis,
la chaussée est juste assez large
pour moi, le bestiau
et une marge de sécurité ...
Dans l'inconscience
de mon plus du tout jeune âge,
je décide de le dépasser,
serrant les fesses
à l'idée qu'il puissse bifurquer vers mon carosse ...
Mais il devait avoir quelques notions de code de la route,
il est bien resté sur sa droite !

Vendredi , suite

Puis, sur les bords de Loire,
le mémorial de l’abolition de l’esclavage,
lieu de mémoire et de méditation :
il rappelle le passé négrier du port de Nantes,
la condition des esclaves, la lutte pour l’abolition de l’esclavage
et les pays où, malheureusement, il perdure.

Nous traversons le fleuve sur le pont Anne de Bretagne ;
   déjeunons  au restaurant O’Deck,
barge rouge amarrée à la rive aménagée en jardins thématiques.
En guise de dessert,
visite au grand éléphant
sur le parvis du carrousel des mondes marins.
C’est fou que ce grand machin métallique éveille notre âme d’enfant !

Poursuivons vers la pointe de l’île juste pour voir les anneaux de Buren.

Et nous continuons :
palais de justice (barricadé),
la  passerelle Victor Schoelcher,
l’île Feydeau
( construit au 18 ème siècle,  île jusqu’en 1930, c’est un ensemble de demeures bourgeoises) ,

une expo photo touchante « Fragments intimes »,
  puis la  cour intérieure et les  remparts du château des ducs de Bretagne (avec vue sur la tour LU),
la gare SCNF,
le  jardin des Plantes
( de magnifiques serres tarabiscotées,
des glycines,
des parterres de plantes à bulbes
et un concert tonitruant d’amphibiens – grenouilles ou crapauds ?? ) ;

et maintenant retour en ville,
vers la tour Bretagne, au 32ème étage,
vue panoramique sur la ville,
la  pause bière blanche s’impose dans les coquilles d’œufs du Nid (de cigogne).

Après le dîner, ateliers textiles libre.