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Marpatch
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1 mars 2007

Martinitude (?!)...

Mardi soir, mon club de patch et Y. qui vient spécialement pour m'apporter le patch que je lui quilterai machine...Comme toujours, nous quittons le local après 22 heures et comme toujours j'ai les bras encombrés de "ma " caisse de matériel, un sac, les clés de voiture...Arrivée à la maison,un peu fatiguée, je décide de laisser le matériel dans le véhicule, une "patchouze" est au programme du lendemain, j'aurai besoin de ma caisse...Je me réveille , toute guillerette à la pensée de partager repas et après-midi avec les copines. Mais d'abord, accrocher le patch d'Y. dans l'atelier pour m'en imprégner avant de commencer le quilting...Je vais à la voiture, pas de patch ! Légère inquiétude, il me semblait pourtant  n'avoir rien sorti hier soir, je retourne dans la maison: aucune trace du sachet ! Alors là, toutes les alarmes se déclenchent dans ma petite cervelle: j'avais bien ce sac en main hier soir -même que je le sens encore au bout de mes doigts! L'aurais-je posé au sol, le temps d'ouvrir la portière et de ranger ma caisse? Faut aller vérifier : je m'habille (même étonnant que je n'ai pas mis de pull à l'envers ou de souliers dépareillés) , bredouille un prétexte pour quitter si rapidement la maison et parcourt les 20 km en imaginant le scénario catastrophe : le sac sous la pluie, dans le vent, envolé ou volé! J'avais bien un sac en main hier soir -même que je le sens encore au bout de mes doigts

D'ordinaire, le trajet se fait d'une traite; mais ce matin, les feux tricolores temporaires fleurissent (au rouge évidemment!). Ma boule dans le ventre grandit: comment pourrai-je expliquer cette bévue, me faire pardonner, je vais mourir de honte... J'arrive sur la placette devant notre local: rien ne traîne! Mais s'il sest envolé, il se trouve sur le talus raide qui plonge sur la route en contrebas. Rien! Puisque je suis là, il ne me reste plus qu'à vérifier dans le local. Je cherche les clés chez Christiane, heureusement matinale; ses paroles ne calment pas mon angoisse: "quand j'ai fermé la porte, il n'y avait plus rien sur les tables"; deux portes à ouvrir, les mains moites...Il ne peut pas être là, puisque j'avais un sac en main!

Effectivement rien sur les tables, mais là, le long du mur, derrière la porte, il m'attend sagement...Enoooooooooooooooooorme soupir de soulagement!

Mais alors, ce sac que je sentais si bien dans ma main? ... Mon nouveau sac bleu et chocolat qu'il est impossible de porter en bandoulière ... Est-ce grave docteur?

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Commentaires
M
Quel talent , Martine , pour raconter et nous tenir en haleine!!! Bisous Monique
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M
Quel talent , Martine , pour raconter et nous tenir en haleine!!! Bisous Monique
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F
Moi aussi il m'arrive de vivre ce genre d'émotion ! et c'est vrai qu'on sent encore "l'objet dans ses mains".... je pense que le file d'attente chez le docteur pourrait être longue... enfin tout est bien qui finit bien !
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L
imagine si en plus c'était en pleine nuit que l'idée te soit venue de regarder le patch, il aurait fallu attendre jusqu'au matin.....<br /> sympa ce petit texte ça fait sourire en lecture mais dans l'action quel stress!!!<br /> amicalement Lorette
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N
qui fini bien,j'imagine bien l'angoisse qui te tiraillait!...et puis après plus aucune certitude ne tient...mais c'est pas grave docteur ...c'0est juste que nos vies sont trop bien remplies alors voilà ...y'a des trucs qui foire!Ton commentaire du jour se lit aussi d'une traite ...<br /> comme le dit si bien Estelle
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